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Retrouvez l'article sur le développement durable dans LA PROVINCIA | DIARIO DE LAS PALMAS


 

Un grand merci au journal La Provincia qui mets en avant l’engagement de Gerardo Court et de son cabinet d’architecture Court Architecture Luxembourg par rapport à des projets d’architecture durable.




L’architecte originaire de Grande Canarie Gerardo Court, se focalise sur la durabilité comme base sur une grande partie de ses projets depuis la création de son propre bureau en 2012 au Luxembourg.

Gerardo Court Rodriguez voyagea à Vienne pour terminer ses études d’architecture en 1996 et il est resté en Autriche jusqu’en 2003, avant de revenir en Grande Canarie. Après son déménagement en 2008 au Luxembourg, suivi de trois années d’exercice comme chef de projet dans un important bureau d’architecture au Luxembourg, il a ouvert son propre bureau d’architecture à Bereldange (5km de Luxembourg-ville) depuis le début de la décennie (2012).


« Soutenabilité insoutenable ? »


Retrouvez ici l’article de Gerardo Court Rodríguez dans le journal "La provincia" de mai 2017

(Article en espagnole) - Article à télécharger ici La provincia

Article de Gerardo Court dans le journal La provincia, Diario de Las Palmas

Voici quelques extraits de l’article (traduction de l’espagnol vers le français) :


(…) En outre, il y a de grands intérêts en jeu concernant les multinationales des combustibles fossiles, qui prônent un arrêt global de la lutte contre le changement climatique, en laissant la société civile encore une fois en détresse. Il serait alors clair que la non-ratification des engagements mis sur la table par les différents pays qui ont participé aux dernières rencontres pour la lutte contre le réchauffement climatique, déplacerait la tendance vers un réchauffement global de plus de 3,5 degrés Celsius, deux fois ce que l’IPCC (acronyme en anglais du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) a formulé comme recommandation qui a servi de base à la conclusion des accords pris à Paris il y a à peine plus d’un an (…)

(…) L’augmentation drastique de la famine, le privilège de quelques-uns au détriment de la grande majorité de la population de la planète de plus en plus appauvrie, le manque de solidarité, la société de consommation compulsive afin d’atteindre la satisfaction personnelle, même si celle-ci est constitutive du bonheur, ainsi que les autres effets néfastes d’une mondialisation « incomprise » ne pourront suivre leur cours actuel si nous continuons à penser que la solution réside dans l’application de « l’efficience » à travers « un simple » développement durable (…)

(…) Ce que je veux dire, c’est que les politiques actuelles en matière de développement durable se réfèrent simplement à l’atténuation des effets néfastes du réchauffement planétaire dans le temps. En l’absence des solutions notamment « efficaces », des solutions « efficientes » nous sont proposées pour nous rendre plus « performants ». La surpopulation de la planète nous est présentée comme un obstacle majeur. Le complexe de culpabilité qui se cache dans l’idée soutenue par les experts en performance énergétique fait de ce « sentiment de faute » ou de « péché » son grand slogan et, de ce point de vue, les accords conclus se concentrent sur la restauration d’un paradigme moral, à l’instar de ce que Von Carlowitz nous avait proposé en 1713 dans son traité « Sylvicultura oeconomica », en nous proposant de nous rendre plus attentifs ! Il prônait une utilisation plus durable du bois de construction provenant des vieilles forêts de La Saxe et de la Basse-Lusace. Effectivement, une pénurie de bois a été causée par la surexploitation et l’épuisement des forêts aux alentours des sites miniers de l’Europe Centrale, étant-donné que le bois était nécessaire, non seulement pour l’étayage et les étançonnements dans les mines, mais aussi pour alimenter les fours lors de l’extraction des richesses minérales qui servaient notamment à la fabrication de l’acier (…)

(…) Heureusement, aujourd’hui, il existe des nombreuses alternatives, telles que la géothermie, l’hydraulique et / ou les marées, le vent, le soleil. Il convient de relever que les sources d’énergie renouvelables n’affectent pas les ressources naturelles, c’est-à-dire qu’elles ne s’épuisent pas par leur utilisation. Il est évident que celles-ci pourraient être rendues réellement « efficaces » si les politiques mondiales s’unissaient dans une mondialisation « bien comprise », permettant l’adoption de stratégies globales: la face ensoleillée de la terre pourrait alimenter le côté obscur, la zone géothermique plus active et sismiquement moins labile pourrait approvisionner les autres moins actives, successivement les zones plus venteuses aux plus protégées du vent et les zones côtières aux régions intérieures. Nous pourrions commencer l’application de ces ressources à la petite échelle, en ayant la vision d’un objectif à l’échelle mondiale. L’énergie devrait constamment circuler sur la planète, peut-être sous la forme d’hydrogène, ce qui, à l’infini, devrait résoudre toutes nos difficultés. L’atténuation d’autres problèmes d’une importance vitale, tels que la famine et l’injustice sociale, pourraient alors être mieux et plus efficacement combattus ! (…)


Retrouvez ici l’article de Gerardo Court Rodríguez dans notre page facebook


 

COURT ARCHITECTURE Luxembourg

architecture, urbanisme & design au Luxembourg

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